NUBË

 

Entre jazz et folk... Nubë oscille entre mélodies planantes et rythmes soutenus, emmené par la voix de Lucie Guillem, la guitare de Maxime Boyer et la batterie de Léo Tochon. Une signature sonore singulière qui explore les émotions brutes de la jeunesse. Tel un nuage en constante transformation...

 

Tout commence par une voix franche, sans artifices. Celle de Lucie Guillem, chanteuse à l'origine du projet Nubë. C'est au Centre des Musiques Didier Lockwood qu'elle rencontre Maxime Boyer (guitare) et Léo Tochon (batterie). En 2021, partageant formation jazz, influences pop-folk et complicité du jeu en trio, ils imaginent ensemble cet univers aérien : Nubë, « nuage » en espagnol. « Songs for Ananim » est le premier album du groupe qui retrace un voyage en sept étapes, dont six compositions et un standard réarrangé par Maxime Boyer. La plume de Lucie Guillem emprunte aussi bien à l'anglais qu'à l'espagnol et nous plonge dans son intimité : il y est question d'amour, d'angoisses du quotidien, de questions sans réponses... Au service des textes, un son de groupe qui oscille entre atmosphère planante - enrichie des chœurs des musiciens que l'on découvre aussi chanteurs - et rythmes plus soutenus. A l'occasion de cet enregistrement, Nubë s'est entouré de la chanteuse et compositrice Lou Tavano à la direction artistique dont l’esthétique musicale partage plusieurs points communs avec celle du jeune trio. Les trois musiciens ont réalisé les arrangements dans une émulation commune et, sur deux titres, c’est une amie d’enfance de Lucie Guillem, Hayeon Kim-Penard, qui a écrit les paroles. Le jazz infuse tandis que la tonalité folk est marquée, soulignée par le recours à trois guitares différentes. On peut aussi discerner des détours vers le jazz progressif, le trio étant autant inspiré par Radio Head et Nick Drake que par Norah Jones et Hiatus Kaiyote.